LES PATHOLOGIES DE LA MAIN ET MICRO-CHIRURGIE

L’arthrose des doigts longs

Cette fiche est conçue pour fournir un support, et / ou un complément à l’information orale délivrée par le chirurgien au cours des consultations précédant la décision opératoire. Cette information orale peut, seule, être adaptée au patient et à sa demande. Elle donne la possibilité de répondre aux questions posées, et constitue l’essentiel de l’information délivrée.

Les articulations des doigts sont fréquemment touchées par l’arthrose, cependant elles ne sont pas toujours douloureuses ni déformées.

C’est l’importance de la douleur et de la déformation qui motive l’intervention chirurgicale. !
Par conséquent, c’est principalement le patient qui décide du moment opportun pour se faire opérer, sous réserve d’une dégradation articulaire suffisante sur la radiographie.

Dans le cas de l’articulation interphalangienne distale (l’articulation du bout du doigt), deux traitements chirurgicaux sont proposés suivant l’importance de la déformation.

1. L’arthrodèse = le blocage de l’articulation. C’est une intervention fiable car efficace sur la douleur et durable. Le blocage de la dernière articulation a peu ou pas du tout de répercussion fonctionnelle lors de l'utilisation de la main. Effectivement, l’ articulation est souvent déjà bien raide avant l’opération et son blocage chirurgical permet de récupérer un doigt stable, indolore, bien axé tout en améliorant très nettement sont aspect esthétique. Les autres articulations du doigt compensent habituellement le manque de mobilité de l’extrémité. Les patients sont dans l’immense majorité des cas très satisfaits de cette intervention.

2. L’émondage = l’ablation des excroissances osseuses. Cette intervention a un rôle surtout
 esthétique même si l’effet dénervant et la libération articulaire améliore régulièrement les symptômes douloureux et parfois la mobilité du doigt. Les indications sont réservées aux formes débutantes, lorsque l’axe du doigt est conservé et que l’arthrose n’est pas trop importante. L’effet antalgique est en revanche inconstant et jamais définitif contrairement à l’arthrodèse. C’est une solution transitoire d’une articulation douloureuse et inesthétique avant l’arthrodèse.

Dans le cas de l’arthrose interphalangienne proximale :
Le seul moyen d’obtenir l’indolence tout en conservant une certaine mobilité consiste à mettre en place une prothèse articulaire dans le doigt (comme une prothèse de genou).

L’efficacité sur la douleur est excellente mais le doigt garde une raideur plus ou moins importante.
Habituellement, nous obtenons plusieurs mois après le geste, une mobilité dans la prothèse de l’ordre de 60-65° parfois plus avec les nouvelles prothèses 

Vidéo : Prothèse TACTYS

Le patient qui vient en consultation pour ce type de problème présente habituellement déjà une limitation des amplitudes liée à l’arthrose et l'effet antalgique est souvent tellement salvateur que les patients sont satisfaits de cette intervention.

Prothèse articulaire de l'interphalangienne proximale :
L’usure de ce type de prothèse nécessite un changement de l’implant généralement après une quinzaine d’années !

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